Alteo réaffirme son engagement de mettre en oeuvre le plus rapidement possible les meilleures solutions de traitement des eaux rejetées en mer

Après les décisions de la Cour administrative d’appel de Marseille, rejetant sa demande de sursis à exécution, Alteo réaffirme son engagement de mettre en oeuvre le plus rapidement possible les meilleures solutions de traitement des eaux rejetées en mer

Alteo prend acte des décisions de la Cour administrative d’appel de Marseille rejetant ses demandes de sursis à exécution des jugements du Tribunal Administratif de Marseille du 20 juillet 2018, lesquels avaient raccourci l’échéance de la dérogation qui lui a été accordée pour ses rejets en mer d’eau de procédé, en la ramenant au 31 décembre 2019.

Alteo relève que, dans ses décisions, la Cour reconnaît que l’entreprise fait tout pour avancer dans la voie de l’amélioration de ses procédés industriels, après la suppression du rejet des boues rouges en mer au 31 décembre 2015.

Le juge d’appel souligne notamment les « améliorations déjà constatées à ce jour » et prend note de « l’impact limité des paramètres DBO5 et DCO sur l’environnement marin ».

En outre, la Cour précise les mesures qui pourraient être prises pour poursuivre l’exploitation au-delà du 31 décembre 2019.

Pour Alteo, qui a toujours soutenu et maintient que cette échéance n’est pas réaliste, les procédés techniques nécessaires étant particulièrement complexes et innovants, ce dernier point est essentiel puisqu’il permettra en tout état de cause d’assurer la continuité de l’activité après cette échéance.

Alteo tient aussi à rappeler que, par arrêté préfectoral du 20 juillet 2018, les dérogations initialement accordées ont été significativement réduites. De même, la mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 des rejets liquides au mois de mars 2019 va permettre d’améliorer la qualité de l’eau, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques. Parallèlement, est prévu dans les prochaines semaines le lancement du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygènes (DBO5) contenues dans les rejets liquides. Cette unité sera opérationnelle dans le courant de l’année 2020, ce qui permettra de supprimer toutes les dérogations.

Alteo est donc totalement mobilisé, conformément à ses engagements, pour mettre en œuvre, le plus rapidement possible, les meilleures solutions de traitement et l’ensemble de ces investissements permettra d’atteindre les niveaux de qualité d’eau requis sans dérogation.

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